Haaa l'été ! Période de vacances, voyages, fêtes, barbecues, apéros, parties de boules improvisée entre copains (ne vous enflammez pas je parle bien de pétanque) et également des sorties ciné où l'on va pouvoir profiter du dernier film à l'affiche mais aussi de la clim' par temps de canicule, bé oui. Vous l'aurez remarqué la saison est propice à de nombreux blockbusters estivaux, c'est encore le cas cette année avec des films comme : Jurassic World, Terminator Genysis, Ant-Man, Les 4 fantastiques, Ted 2 ou Les Minions, toutefois j'ai décidé de vous parler d'un film à des années lumières de ces rouleaux compresseurs hollywoodiens qui sent bon la Belgique le road-trip la Jupiler et le Rock'n'roll !
Laissez-moi d'abord vous présenter nos héros du jour, les membres du groupe de rock Grand Ours :
De gauche à droite : Jipé (Jacky Lambert), Yvan (Bouli Lanners), Nico (Eddy Leduc) et Wim (Wim Willaert) |
Si je commence par là c'est tout simplement pour mettre en avant la qualité première du long métrage : Son casting et ses personnages ! C'est vraiment sa grande force, il suffit de quelques minutes pour parvenir à identifier le caractère des héros et à nous attacher à eux. Et je ne parle pas que de Bouli Lanners, Wim Willaert ou de l'excellent Serge Riaboukine (qui joue Pierre, le producteur du groupe) non, non vraiment tout le casting est bon. En plus de magnifiques trognes Je suis mort mais et j'ai des amis possède une vraie qualité d'écriture des personnages propre à pas mal de comédies belges ou aux films de Benoît Delépine et Gustave Kervern.
Mais le film ne se repose pas seulement sur son casting de "gueules" puisque le scénario , sans être révolutionnaire, mérite lui aussi le détour : Un soir après un concert dans un bar, Jipé le chanteur du groupe décède accidentellement. Le groupe devait partir peu de temps après aux Etats-Unis pour entamer une tournée, ses potes décident donc de voler son urne funéraire et de partir en Amérique pour jouer les concerts prévus en son honneur. La découverte de Dany (Lyes Salem) l'amant caché de Jipé juste avant le départ va néanmoins changer beaucoup de choses...
Le film n'est pas exempt de défauts, on peut notamment regretter des longueurs et quelques facilités scénaristiques mais la sincérité qui s'en dégage rattrape très largement le tout.
En abordant le thème du deuil d'une façon originale les deux frangins à la réalisation (Stéphane et Guillaume Malandrin) tapent juste et nous livre une véritable fable grolandaise, un récit à l'esprit punk teinté de poésie car si le rock, la bière, la drogue et les blagues potaches sont présent(e)s la tendresse et l'amour sont aussi du voyage.
Alors c'est sûr qu'il n y a pas de dinosaures, de robots venus du futur, d'aliens ou de super héros, il n y a pas non plus d'explosions, de fusillades ou de boobs (encore que...) il y a juste un road-movie sympathique qui vous donner la banane , un film de potes au milieu de tous les gros blockbusters estivaux...franchement allez-y si vous avez l'occaz ça ne peut que vous faire du bien !
En abordant le thème du deuil d'une façon originale les deux frangins à la réalisation (Stéphane et Guillaume Malandrin) tapent juste et nous livre une véritable fable grolandaise, un récit à l'esprit punk teinté de poésie car si le rock, la bière, la drogue et les blagues potaches sont présent(e)s la tendresse et l'amour sont aussi du voyage.
Alors c'est sûr qu'il n y a pas de dinosaures, de robots venus du futur, d'aliens ou de super héros, il n y a pas non plus d'explosions, de fusillades ou de boobs (encore que...) il y a juste un road-movie sympathique qui vous donner la banane , un film de potes au milieu de tous les gros blockbusters estivaux...franchement allez-y si vous avez l'occaz ça ne peut que vous faire du bien !
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