samedi 20 juin 2015

Jardin Du Michel 2015 : Amuse toi bien en Meurthe et Moselle !



Contrairement à ce que dit Booba sans son titre Kalash il y a toujours moyen de s'éclater en Meurthe et Moselle, la preuve avec le Jardin Du Michel, festival de musiques actuelles situé à Bulligny (non loin de Nancy) qui en est déjà à sa 11ème édition ! Au tout départ organisé au fond d'un jardin (celui du Michel en l'occurrence, oui c'est logique) , l'événement se déroule aujourd'hui chaque année début juin à l'extérieur du village de Bulligny et accueille en moyenne 20 000 spectateurs sur 3 jours. Il y a deux semaines j'ai donc décidé de poser ma tente là-haut et voilà ce que j'ai retenu de cette édition 2015.

Le fameux Michel véritable mascotte du Festival !

Dans cet article on va parler d'un des aspects principaux d'un festival : la programmation musicale (certaines poches à vin ne seront pas d'accord avec moi mais bon je pense pouvoir dire sans trop me mouiller que c'est quand même primordial ). Cette année la prog a déçu pas mal de personnes apparemment...par rapport à la précédente édition où, il est vrai, le JDM avait placé la barre vraiment très haute pour fêter ses 10 ans en invitant Alice Cooper, The Offspring, Skip The Use ou Method Man et Redman...ça claquait ! (J'ai encore la rage de ne pas avoir pu voir ça...). 

Du coup cette 11ème édition paraissait plus pauvre en têtes d'affiche même si il faut bien reconnaître que le listing était loin d'être dégueulasse : Louis, Matthieu, Joseph & Anna ChedidCharlie Winston, Joey Starr avec Nathy, Cut Killer et Dj Pone, Asaf Avidan, Big Red, High Tone, Etienne De Crécy, Ez3kiel, Salut C'Est Cool, Lilly Wood And The Prick, Chapelier Fou, Massilia Sound System, No one is Innocent, La Fine équipe...(prog complète ici ou un peu plus bas). J'avoue que moi-même je n'étais pas plus emballé que ça à l'annonce des noms car faut bien dire que la plupart des groupes je ne les connaissais peu ou pas du tout (même les plus grands ont leurs faiblesses que voulez-vous). Mais bon quelque part tant mieux ça pouvait être l'occasion de découvrir de superbes artistes et de sortir de sa zone de confort, un festival c'est fait aussi pour ça ! Voir des artistes pour lesquels je n'aurai pas payé en temps normal dans un autre cadre. Du coup, j'ai pris la décision d'y aller, je me suis déconnecté, j'ai laissé tous mes problèmes de côté, je me suis mis sur répondeur tout l'été et je suis allé sous le soleil avec mes gars, la la la la la la la la la ! 


1er jour :

A peine arrivé Vendredi début d'après-midi à Bulligny, l'apéro s'impose direct, surtout qu'il fait super chaud ici. Nous sommes au camping-camion , oui on est des rebelles on est pas allé au camping "officiel" on ne côtoie pas les gueux ! Nous nous désaltérons une bonne partie de la journée en buvant du Coca-Cola Zéro puis nous décidâmes d'aller voir les concerts car on est là pour ça à la base. Si les deux premiers groupes (Dirty Work Of Soul Brothers et The Moon Drivers) ne me laisseront pas un souvenir impérissable, le troisième Mutiny on the Bounty sera une bonne découverte, surtout que c'est la première fois que je vois un groupe de Math Rock ! Je vous laisse à wikipédia  pour vous documenter sur le sujet moi je préfère vous montrer ce que ça donne en live :


Ça envoie le pâté comme dirait l'autre ! Bon 45 minutes de démonstration c'est un peu court mais c'était franchement sympa, une bonne entrée en matière ! Maintenant direction la grande scène pour écouter une bonne partie de Charlie Winston posé tranquillement dans l'herbe, le mec ne fait pas une mauvaise prestation mais ce n'est pas mon style. Mes compagnons de route décident d'en profiter pour aller au camping se restaurer, n'ayant pas envie de rester seul je suis contraint de les suivre et je loupe Chapelier Fou un groupe local qui semblait prometteur...je les déteste ! 

On revient tout de même pour le concert de Selah Sue. Si on excepte 2-3 chansons, je ne connais pas bien la chanteuse belge mais sa belle voix, sa belle présence sur scène (et son joli minois) ont su me séduire, un bon concert ! 


C'est ensuite au tour des Dj's la Fine Equipe de faire leur show sur la scène alternative, c'est pas trop mal mais encore une fois ça ne me marquera pas plus que ça ! On décide de prendre deux trois limonades que l'on paiera grâce à la nouveauté de cette édition: la MasterMich. C'est une carte rechargeable que l'on obtient contre une caution de 2 euros et sur laquelle on peut mettre de l'argent, ça remplace les jetons "Michs" des années précédentes et c'est censée simplifier les transactions mais dans les faits c'est assez merdique aussi bien pour les festivaliers que pour les bénévoles. On ne sait jamais combien on a sur la carte, si bien que l'on se retrouve souvent devant la buvette comme un con en s'apercevant que l'on a pas assez pour payer sa tournée ! Et si jamais il reste de l'argent sur notre MasterMich à la fin du festival, on ne peut pas se le faire rembourser on est obligé de garder la carte pour l'année prochaine ou de tout dépenser pour récupérer sa caution alors quand il reste peu d'euros dessus c'est assez chiant...bon je chipote bien sûr mais ça n'est vraiment pas la meilleure idée du JDM à mon sens ! 

Après ce petit coup de gueule place à une autre grande gueule (I am the King of the transition) j'ai nommé Joeystarr et son projet Caribbean Dandee. L'ex NTM est pour l'occasion accompagné de Nathy (habituellement le mec qui fait les backs) ainsi que des excellents Dj Pone et Cut-Killer. Verdict du fan de rap que je suis ? Mitigé à vrai dire. Je suis bien entendu toujours content de voir la moitié d'un de mes groupes préférés en train de crier et de foutre le bordel avec sa voix si particulière et j'aime le fait qu'il reprenne quelques vieux classiques. Cependant il faut bien avouer qu'il y a des moments laborieux : le Jaguar n'a plus 20 ans et ça se voit : il a du bide et un manque de souffle évident. En plus on entrave quedalle quand il interprète ses morceaux solos et, le pire à mon sens, c'est son interaction avec le public se limite à "Tout le monde la main en l'aiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiir !" Une, deux, trois, quatre fois ça va mais 26 fois ça commence un peu à lasser ! Le show dure 1h30, je constate que Dj Pone et Cut-Killer assurent toujours aussi bien aux platines mais j'ai toujours du mal à apprécier Nathy (qui a bien grandi depuis le son qui tue avec Rohff). 


Au bout du compte,  je m'attendais pas à une claque, j'ai pas passé un moment désagréable, mais je suis quand même un peu déçu ! D'ailleurs je n'étais pas le seul puisque pas mal de personnes se sont barrés avant la fin, surement lassés des beuglements de Joeystarr ils se dirigent vers la scène alternative où se produit High Tone le dernier groupe de la soirée sur lequel on fera l'impasse au profit d'un dernier verre de Sprite au camping avant de se coucher !



2ème jour :

Ce Samedi commence sous les meilleurs auspices, on  assiste à des scènes que l'on ne peut retrouver qu'en festival...en témoigne cette photo prise par mon ami aux longues dreads ! 


...glande et apéro sont les maîtres mots de cet après-midi ! On sirote de l'Ice-Tea et on est tellement posés que l'on décide de se bouger pour les concerts seulement à 20h30 ! On arrive à temps pour voir Big Red (un des membres du duo Raggasonic) alors que l'on a déjà loupé les 3 premiers concerts, on est des branleurs et on assume. Ce que propose Big Red est assez sympathique sans être incontournable, c'est du Ragga ça met dans le bain.


On enchaîne par la suite avec Asaf Avidan, The Wanton Bishops et Ez3kiel...pas vraiment ma came. En attendant le concert de Salut C'est Cool on se ballade un peu sur le site du festival, même si on a vite fait le tour, c'est toujours marrant de croiser les trognes des festivaliers usés, fatigués ou ravagés par leur soirée de la veille. Ça y est c'est l'heure ! Le groupe parisien de Techno Potache (c'est ce qui est marqué sur la grille de programmation du JDM ça ne s'invente pas) entre sur scène ! C'est du gros n'importe quoi et c'est exactement ce à quoi je m'attendais, les gars se donnent, interagissent avec le public et font rire. On leur demandais pas plus, c'était vraiment très "cool" pour le coup et en plus ils ont fait La Purée.


C'est le Dj électro Etienne de Crécy et son projet Discount 3 qui a eu l'honneur de terminer en beauté cette soirée du Samedi. C'est tout simplement le concert durant lequel j'ai le plus dansé au JDM , je ne sais pas pourquoi mes camarades et moi étions dans un tel état de transe mais le démon de la danse s'est emparé de nous dès les premières notes, un beau moment et un bon concert assurément. De retour au camping nous pouvons constater que nous ne sommes pas les seuls à avoir enflammer le festival puisqu'une âme charitable a décidé de faire un feu de camp...très bonne idée ! Nous nous réunissons autour, on boit un verre de Schweppes Agrum' et on décide d'aller rejoindre les bras de Morphée.

3ème jour :

C'est le dernier jour, après tous les sodas ingurgités ce week-end je décide d'y aller doucement afin d'être en forme pour les concerts à venir surtout qu'aujourd'hui Dimanche ils commencent plus tôt ! J'avoue que, tout comme la veille, les premiers noms ne nous inspirent guère...du coup on fait comme Samedi ! On glande...


...on arrive néanmoins assez tôt pour apercevoir Arita chante Lhasa et surtout pour bien s'installer devant Massilia Sound System ! On assiste à un bon spectacle avec du bon reggae engagé et festif ! D'ailleurs les marseillais n'hésite pas à partager quelques verres de Pastis avec le public durant le concert, c'est toujours bon à prendre! En tous cas les cinquantenaires nous ont bien donné la pêche et c'est avec enthousiasme que l'on se dirige vers la scène alternative...


..pour voir Laetitia Shériff, pas marquant, limite chiant, pour tout dire je me rappelle plus du tout de ce qu'elle chante ! Mais bon pas grave, on en profite pour aller s'acheter deux-trois Oasis et se promener sur le site avant Lilly Wood and The Prick.




Et franchement Lilly Wood c'était une bonne surprise, de la bonne pop fraîche comme je l'aime. Je m'attendais pas à grand chose (je ne connaissais que le remix du single Prayer in C comme la majorité des gens) et même si la chanteuse balance des banalités à son public (du genre : sans vous on est rien ou vous êtes géniaux , vous êtes le meilleur public) le groupe a assuré et je suis ressorti avec la banane. Allez on utilise nos dernières forces pour bouger sur le rock français de No One is Innocent et on se prépare pour la grosse tête d'affiche de cette journée et du week-end, à savoir la famille Chedid.

C'est en effet à Louis Chedid et à ses enfants Matthieu, Joseph & Anna Chedid que revient la tâche de clôturer la 11ème édition du JDM. Beau final où l'on ressent une bonne alchimie, un véritable plaisir à jouer ensemble, à se mettre en scène et à jouer avec les attentes du public. On peut voir ainsi, M se mettre à jouer de la batterie, les autres frangin(e)s Joseph et Anna interpréter leurs titres respectifs ou encore Louis Chedid interprété Machistador la chanson de son fils Mathieu. Bien sûr, M le membre de la famille le plus connu ne sera pas sans jouer quelques tubes mais honnêtement ça n'éclipse jamais la prestation des autres et ça...c'est bien ! 

Verdict !

C'est donc une bonne édition 2015 qui s'achève en douceur avec la famille Chedid ! Un bon week-end où s'est mêlé beau temps, convivialité et découverte ! Je serai tenté de dire : comme d'hab ! On pourra toujours faire quelques reproches sur la prog (qui au final ne s'avère pas si mal que ça, je m'en suis rendu compte en rédigeant cet article) et son manque de gros noms, sur l'introduction de la MasterMich un peu casse-bonbons, sur la grande présence des flics aux abords du festival ou encore sur le fait qu'il y ait peu d'artisans locaux proposant leurs produits sur les stands mis à disposition (aucune bière locale sérieusement ? ) Mais honnêtement le JDM reste égal à lui-même, un bon festoche très convivial qui n'a pas trop perdu son identité, où l'on peut circuler facilement et tranquillement sans stress et qui propose des concerts de qualité à des prix tout à fait corrects par rapport à d'autres événements voisins. 

Donc même si ce n'était pas la meilleure édition, le Michel a de grandes choses de me revoir l'année prochaine ! Allez salut ! Et bon vent ! 





mardi 16 juin 2015

Kung Fury : Nazis, Kung-Fu, Vikings et dinos à la sauce 80's !


Souvenez-vous il y a quelques semaines, je me montrais très enthousiaste en visionnant le super clip de David Hasselhoff True Survivor qui donnait un petit avant-goût de ce qu'allait donner Kung Fury, le fameux court-métrage déjà culte pour ses grosses références aux années 80 ! Il était de mon devoir de vous en parler même si ça fait déjà 2 semaines qu'il est dispo sur Youtube mais bon comme dirait l'autre vaut mieux tard que jamais

Kung Fury réalisé par David Sandberg (qui tient également le rôle principal) est un projet qui a pu voir le jour grâce aux dons récoltés sur la plate-forme KickStarter et qui a même était présenté à la Quinzaine des Réalisateurs à Cannes dernièrement...dingue ! Dingue qu'il ait pu être programmé dans un événement aussi gros et prestigieux ! Comme quoi on peut encore croire en l'humanité...

Car il faut savoir que dans Kung Fury vous verrez plein de choses improbables (mais fun) : Hitler expert en arts martiaux, un flic coéquipier du héros avec une tête de Tricératops (le fameux "Tricéracops"...génial), des Vikings avec des grosses sulfateuses, des voyages dans le temps ou encore un combat contre une borne d'arcade ! C'est nimp je vous avais prévenus ! Toutes les références des 80's se croisent pour le plus grand bonheur de ceux qui ont connu ces belles années, c'est con mais c'est bon et niveau réal c'est surtout bien foutu ! Un hommage aux années 80 réussi qui appellera peut-être à un long-métrage un jour...espérons ! 

Si ce n'est pas déjà le cas vous devez impérativement le voir ! Je ne vous en dis pas plus je veux vous laisser le découvrir par vous-même, après tout j'avais déjà pas mal entamé le sujet la dernière fois en parlant du clip (ici, vous pourrez voir ou le revoir par la même occasion, c'est indispensable).

Je vous file directement le lien du film ci-dessous ! Enjoy !



dimanche 14 juin 2015

Jurassic World : l'esprit du film de Spielberg a-t-il survécu ?




Je ne vais pas vous mentir je suis un grand fan de Jurassic Park c'est un de mes films préférés il est dans mon top 10 à coup sûr, j'ai grandi avec ce film, je l'ai vu des dizaines et des dizaines de fois, je le connais par cœur et même les suites pourraves ( Le Monde Perdu et Jurassic Park III) je les ai plus matées que d'autres films qui méritait sûrement plus d'attention que ces deux films objectivement mauvais ! Oui même ceux-là je les ai aimés ! Inutile de vous dire qu'à l'annonce d'un 4ème volet j'étais tout fou ! Même si, au vu de la merde que peut nous pondre habituellement Hollywood, je pouvais émettre quelques réserves...mais qu'importe ! C'était avec une grande impatience que j'ai attendu Jurassic World et c'est avec mes yeux d'enfants que je suis allé le voir le jour de sa sortie (Le 10 Juin). Alors qu'est-ce que ça donne ? Quelques jours après la vision du film voici mon avis, qui sera encore moins objectif que d'habitude, vous voilà prévenus ! 

D'abord je dois dire que le pitch avait de quoi rebuter (j'ai rien retouché, c'est officiel ça vient d'allociné) : "L'Indominus Rex, un dinosaure génétiquement modifié, pure création de la scientifique Claire Dearing, sème la terreur dans le fameux parc d'attraction. Les espoirs de mettre fin à cette menace reptilienne se portent alors sur le dresseur de raptors Owen Grady et sa cool attitude"...voilà c'est très con dit comme ça et en plus ce n'est pas totalement vrai puisque le dino génétiquement modifié n'est pas la création de Claire Dearing (jouée par Bryce Dallas Howard, la fille de Ron Howard) mais des scientifiques du parc, elle est "simplement" la directrice du Parc Jurassic World et non une savante. Bon je chipote sur ce coup là mais c'est juste pour dire que j'avais quand même un peu d'appréhension vu la connerie du scénario...et j'avais raison parce que des conneries il y en a tout le long du film !




Le scénar' est assez faiblard et les persos sont caricaturaux au possible : la directrice du parc est une trentenaire coincée et stressée qui révélera son vrai tempérament au fur et à mesure de l'aventure, le dresseur de raptors (Chris Pratt) est une sorte d'Indiana Jones du pauvre assez cool, le duo d'enfants (neveux de la directrice du parc, envoyés à Jurassic World par leurs parents en instance de divorce) est composé d'un ado blasé qui ne pense qu'aux meufs et d'un petit calé sur tous les dinosaures, le méchant (Vincent D'Onofrio alias Sergent Baleine dans Full Metal Jacket) veut utiliser les raptors dressés à des fins militaires (idée de merde, on lui fera remarquer pas mal de fois) et Omar Sy...fait mieux qu'une simple apparition mais ne sert pas à grand chose ! Je dois admettre que j'ai bien aimé le rôle de l'informaticien fan du premier Jurassic Park à l'humour cynique interprété par Jack Johnson mais à part lui j'ai eu vraiment peu d'empathie pour les personnages, d'ailleurs je ne me rappelle déjà plus de leurs noms ! On a l'impression d'être dans une série B aux allures de WTF.




Le côté gros nimp est en effet très présent et semble totalement assumé, il y a plus d'humour, le film ne se prend jamais pour ce qu'il n'est pas, il sait très bien qu'il ne pourra jamais égaler le premier Jurassic Park, il joue beaucoup avec ça en utilisant des répliques pleines d'autodérision et en multipliant les références au premier film de Spielberg. La plupart du temps c'est vraiment sympathique et la nostalgie nous envahit (le thème original réutilisé à ma plus grande joie) mais parfois l'hommage sent trop le repompage, le réal (Colin Trevorrow, peu connu jusqu'alors) ne fait pas un boulot dégueulasse mais le fait qu'il ait calqué plusieurs scènes du premier opus sur Jurassic World est un peu lourd, par exemple, l'attaque de l'Indominus Rex sur la gyrosphère des enfants est la même que celle du T-Rex sur la Jeep de Jurassic Park...je ne vous dévoile pas toutes les scènes de ce genre car je ne veux pas vous spoiler le film, mais sachez qu'il y en a une paire ! Ça manque un peu de scènes marquantes originales en fait, même si il y en a des sympathiques (la scène de découverte du parc, l'attaque des Ptéranodons, la séquence à moto de nuit avec les raptors...)


Au niveau des dinosaures (c'est quand même le principal intérêt) à part 2-3 effets moyens c'est plutôt bien foutu, les CGI (images de synthèses) sont convaincantes, on sent bien que l'Indominus Rex, le dino star représente une menace mais...il manque quelque chose ! Paradoxalement le premier film me satisfait plus sur ce point également alors qu'il a 22 ans. Ils auraient peut être dû utiliser plus d'animatroniques, néanmoins c'est cool de revoir toutes ces petites bêbêtes : Vélociraptor, Ptéranodon, Mosasaure, Ankylosaure, Tricératops, Brachiosaure...et même le fameux Tyrannosaure (qui aura un rôle-clé dans le film) ils sont tous là pour bouffer des gens et foutre la merde dans le parc ! C'est assez jouissif ! 




Tiens voilà ce que j'en fais moi du requin des dents de la mer !


Pour finir même s'il comporte son lot de scènes connes et de placements de produits aussi subtil qu'une blague de Jean-Marie Bigard (je crois avoir compris qu'on aimait rouler en Mercedes et boire des cafés Starbucks dans Jurassic World) je voudrais souligner le fait que le film peut paraître plus intelligent qu'il en a l'air. En effet, comment ne pas voir ici une critique du monde du spectacle et du spectateur qui en veut toujours plus ? Dans Jurassic World, les gens sont habitués à voir des dinosaures, ils se lassent, à l'image de l'ado qui décroche à peine de son smartphone pour regarder le gros Mosasaure surgir de l'eau pour attraper son déjeuner...c'est banal quoi, plus rien d'étonnant ! l'Indominus Rex représente quand à lui la dérive du "toujours plus gros toujours plus grand, toujours plus impressionnant" véritable leitmotiv d'Hollywood ou des autres industries du spectacle ! Le film livre une bonne mise en abyme, c'est ce qu'on peut appeler un blockbuster paradoxal c'est bien plus qu'un film de dinosaures.

Faut-il donc aller voir Jurassic World  ? Et bien, je ne saurai vous dire objectivement si c'est un bon film car le fan a pris le dessus sur mon côté critique c'est indéniable même si j'ai bien pointé ce qui n'allait pas dans cet article. Je pense toutefois que ce n'est pas la catastrophe à laquelle on pouvait s'attendre. C'est clair que ça ne surpasse pas le premier (de toute manière ce n'était pas son objectif) malgré ses gros défauts et son scénario basique au premier abord, ça s'avère être plutôt une bonne surprise, un plaisir coupable avec son lot de dinos et de références qui vont ravir les nostalgiques et les grands enfants comme moi, de plus le réal a eu la bonne idée de proposer une deuxième lecture intéressante et ça c'est une intention tout à fait louable. Maintenant les pensées contradictoires se bousculent, d'un côté je ne veux pas voir de suite à cet opus et d'un autre je meurs d'impatience de voir ce que ça peut donner...putain ils sont forts ces cons ! 


vendredi 12 juin 2015

Clip du moment : Hommage à Christopher Lee



Christopher Lee nous a quitté le 7 Juin dernier à l'âge de 93 ans, c'est un grand monsieur du cinéma qui s'en va, il n'était pas seulement Sarumane dans le Seigneur des Anneaux, c'était un immense acteur qui a joué dans plus de 225 films. Rassurez-vous je ne vais pas faire ici tout le blabla posthume habituel sur sa longue et riche carrière, non non aujourd'hui je voudrais juste lui rendre hommage en dévoilant une facette méconnue du bonhomme, à savoir son goût pour le heavy metal ! 



En effet vous ne le savez peut être pas mais il y a une dizaine d'années, Sir Christopher Lee (hé oui le mec s'est fait adouber par la Reine d'Angleterre la classe !) a commencé a collaboré avec des groupes de metal symphonique en prêtant sa voix si particulière à des groupes comme Rhapsody of Fire ou Manowar (je ne connais pas mais les metalleux doivent connaître...enfin je sais pas , je m'avance peut-être un peu...) et par la suite, il a même enregistré deux albums solo, un premier en 2010 intitulé Charlemagne : By the Sword and the Cross et un deuxième l'année dernière Metal Knight à l'âge de 92 ans, ça impose le respect ! 


Et encore je ne vous ai pas parlé de ses reprises de chants de noël :



C'est plutôt marrant à écouter ! Et encore là vous n'avez pas encore vu ce que ça donne en images! Regardez le clip (un brin kitsch) de The Bloody Verdict of Verden extrait du premier album de Sir Lee où l'on voit ce dernier grimé en Charlemagne utiliser le meilleur de ses capacités vocales ! Je vous laisse vous faire votre propre avis sur le style et le visuel, mais comme je l'ai déjà dit maintes et maintes fois, soyez curieux, ouvrez-vous et appréciez le spectacle, ça vaut le coup d’œil ! 
Dans tous les cas, énorme pensée et respect pour ce grand monsieur !

RIP CHRISTOPHER LEE...

vendredi 5 juin 2015

Pépite cachée : Les clefs de bagnole



"N'y allez pas c'est une merde !" tel est le slogan accrocheur des Clefs de bagnole , le film dont je vais vous parler aujourd'hui ! Vu le bide retentissant (200 000 entrées) qu'il s'est mangé à l'époque, force est de constater que les gens ont vraiment pris le message au pied de la lettre, la concurrence de l'époque (Le Seigneur des Anneaux - Le Retour du Roi, Le Monde de Némo...) n'a pas aidé non plus à son succès c'est vrai. Pourtant, loin d'être un véritable navet, le film de Baffie mérite le détour ! 


Laurent Baffie vous le connaissez certainement pour son rôle de "sniper" du PAF, si il officie aujourd'hui sur RTL dans Les Grosses Têtes de Laurent Ruquier il a surtout utilisé sa répartie légendaire sur le plateau de Thierry Ardisson dans l'émission Tout le monde en parle. Petit florilège de ses vannes :


Si vous êtes un fan de l'humour graveleux du bonhomme, comme moi , vous pouvez voir d'autres vidéos ici

Mais revenons aux Clefs de bagnole, le film démarre sur Baffie proposant le scénario de son film (un homme qui a perdu ses clefs de voiture et qui les cherchent pendant 1h30 finalement les retrouver dans sa poche gauche) aux producteurs et acteurs les plus influents du Cinéma Français, tous refusant de participer à son long-métrage, jugeant que celui-ci est une merde...on peut faire difficilement mieux en guise d'intro !
C'est donc accompagné de Daniel Russo (excellent, c'est le doubleur de Harvey Keitel dans Pulp Fiction) que Baffie se met à la recherche de ses clefs de bagnole...nous voilà parti pour du gros nimp ! Ici Baffie joue avec toutes les ficelles du cinéma : faux raccords, fonds vert, ellipse, fausses-interviews, flash-back, scènes d'action, d'amour, dessins-animés, effets spéciaux, figurants...tout y passe, tout est mis en dérision et ça fait souvent mouche ! L'histoire (si on peut appeler ça une histoire) amènent à des scènes toutes plus connes les unes que les autres pour retrouver ces fichues clefs de bagnole: le duo prend la fuite en hélicoptère sur un fond vert dégueulasse, entreprend une course poursuite en images de synthèse pourraves, se font des milk-shake à base de plats gastronomiques ou draguent des vieilles sur un bateau de croisière...tout un programme ! 

Côté guest, hormis tous ceux du début, on peut voir Pascal Sellem (mais si rappelez-vous, il faisait des caméras cachées il y a quelques années et maintenant il participe à un dîner presque parfait sur W9...oui ça fait de la peine..) en garçon de café, Jamel qui double un chien en pâte à modeler façon Wallace et Gromit du pauvre, Alain Chabat en vendeur de chiens ou Gérard Depardieu en fromager...entre autres ! 
Le film multiplie également les références cinématographiques (les bars/restaurants portent tous le nom de grands films comme Un singe en Hiver, La Grande Bouffe, les 400 coups, Taxi Driver, La Traversée de Paris...) sans jamais se prendre au sérieux une seconde, il se fout de sa propre gueule tout le long, se considère comme un navet et ça c'est franchement jouissif ! 


Bon après il faut bien avouer que c'est un premier (et seul) film qui souffre de quelques longueurs, le rythme est parfois un peu lent (surtout vers la fin) et certains gags tombent à plat. Mais est-ce pour autant le navet annoncé ? Non ! Si vous n'êtes pas réceptif à l'humour de Laurent Baffie, vous pouvez passer votre chemin mais sinon je ne peux que vous conseiller de le visionner et de redonner une chance à ce film injustement boudé à sa sortie ! 

Allez-y c'est une merde ! 


mercredi 3 juin 2015

Coup de cœur Youtube : PV Nova et Waxx - Le Comité des Reprises




Salut les p'tits clous ! Le coup de cœur Youtube de la semaine, Le Comité des Reprises a déjà un certain succès sur "Le Internet", du coup à l'occasion du premier anniversaire de cette chaîne musicale j'ai eu envie de vous concocter un petit article sur le sujet.

Pour ceux qui ne connaissent pas encore le principe du Comité des Reprises il s'agit de vidéos où deux zikos, PV Nova et Waxx, reprennent des musiques d'artistes récents...banal me direz-vous ? Oui mais non en fait...parce que dans le cas présent les artistes sont invités à reprendre leurs titres avec nos deux musiciens et ce, de manière souvent drôle et décalée. On a ainsi pu voir passer dans l'émission : Les Casseurs Flowters, Tove Lo, Bigflo & Oli, Lino, Izia, Louane, Charlie Winston, Selah Sue, Yelle, HollySiz, Brigitte, Arthur H, Soprano, Christine and The Queens, Sébastien Tellier, Aloe Blacc, Philippe Katerine, Skip The Use...entre autres. Les reprises sont, en général, de bonne qualité et parfois supérieure à la version originale ! Les mecs arrivent quand même à sublimer Fresh Prince de Soprano, ça c'est fort car ça part de loin à la base. Beaucoup de surprises en tous cas, on sent la maîtrise; le talent et l'expérience de PV Nova (qui possède une autre chaîne que je vous invite à mater ici)  et de Waxx. C'est bourré d'humour, il y a des tas de références et surtout c'est bien foutu, donc si vous voulez voir Tove Lo en version acoustique, les Casseurs Flowters rapper sur des instrus de classiques du rock (et Orelsan avec le sweat du Jardin du Michel Big up! ) ou Philippe Katerine...égal à lui-même foncez ça vaut le coup d'oreille ! 

Je vous laisse avec la reprise d'Alone de Selah Sue, ma préférée du Comité...pour voir les autres c'est






PS: Quelques sons du SoundCloud de PV Nova en bonus !